Comédienne, mannequin et égérie de la marque, Lola nous a livré sa vision de la mode. En tant que femme aux activités très polyvalentes et inspirantes, son parcours et ses confidences sont une belle leçon pour toutes.

Tu es visible sur les photos du site depuis quelques années maintenant. Comment la comédienne et mannequin que tu es, est devenue l’égérie d’un baiser français ?

Représenter un baiser français est avant tout une fierté pour moi ! 

Elle évoque parfaitement le glamour à la française. D’autant plus que le savoir-être français qu’apporte Éva dans son travail est une chose qui me parlent énormément. J’apprécie tout particulièrement ces quelques soupçons de joie de vivre à travers des collections et un univers si propre à la marque.

À quel slogan t’identifies-tu le plus ? 

À la vie à l’amore” sans aucune hésitation ! Il parle de lui-même. Pour une amoureuse de la vie et de l’amour comme moi, une évidence. Son clin d’œil à l’Italie m’inspire, tout comme Éva d’ailleurs, un de nos grands points en commun ! Ce slogan me parle beaucoup, c’est une invitation à l’imagination et à la création. De quoi faire rêver les gens, comme j’aime le faire. L’amour triomphe de tout ! 

Qu’est-ce que la mode peut apporter pour une comédienne, mannequin et sportive comme toi ? 

La mode est ce que je considère comme un moyen de s’assumer tous les jours comme on est. Elle permet de faire ressentir aux gens ce que l’on souhaite, de leur transmettre une vibe… La mode m’apporte toujours des choses différentes selon la marque et ce qu’elle dégage. Elle représente un univers et un travail bien différent de la comédie mais qui m’intéresse et qui me parle tout autant. Elle est pour moi un moyen d’expression à part entière. 

Selon toi, comment une femme peut-elle exprimer sa féminité ?

Une femme doit avant tout rester elle-même. Si elle souhaite mettre une robe de princesse et avoir des paillettes sur elle le lundi pour acheter sa baguette de pain, pourquoi devrait-elle s’en empêcher ? Après tout, il n’y a pas de règle ! La féminité ne se limite pas à un jour précis, elle fait partie intégrante de sa personnalité. Alors mesdames, si vous désirez vous chausser avec des escarpins et vous mettre sur votre 31 pour aller au cinéma ou emprunter un livre à la librairie du coin, faites-le ! À l’inverse également, l’essentiel est d’être soi.  

En plus d’être avocate, auteure, conférencière et professeure en droit international et en droit européen, Rania est une grande amoureuse et passionnée de Paris. Elle s’est livrée à nous pour nous partager sa vision de la mode et son avis sur un baiser français.

Tu fais partie de nos plus fidèles clientes avec qui Éva a créé des jolis liens. Qu’est-ce que tu apprécies autant dans sa marque ?

J’ai eu un coup de cœur pour l’univers d’Éva qui m’a tout de suite parlé, en tant que parisienne. Une marque au côté espiègle et irrévérencieux, l’essence même du charme français. La qualité proposée, le design des articles ainsi que leurs couleurs, m’attirent dans la mode. Une excitation m’envahit à chaque ouverture de colis aux jolis produits. Un baiser français s’il vous plaît, ma marque de lifestyle préférée. Toujours impatiente de découvrir ses nouvelles collections “bleu blanc rouge” aux visuels artistiques et magnifiques égéries. Pour moi, c’est la marque preppy, parisienne et chic par excellence. L’image so frenchy qui me colle à la peau. Ps : je ne quitte plus mon collier amore !

En tant qu’avocate, tu es une vraie girl boss ! Comment parviens-tu à aliéner cette vie à mille à l’heure avec la mode ?

Effectivement, je mène une activité qui me passionne mais qui reste évidemment chargée. Depuis petite, ma mère libanaise, très élégante, m’a appris les codes de la mode. Une passion qui fait partie de moi et de ma culture. À travers le droit, je rencontre des artisans passionnés, inventifs et exigeants qui véhiculent un art du goût et du savoir-vivre français. J’aime conseiller des labels et des entrepreneurs dans le secteur de la mode à travers mon métier d’avocate. Je concilie donc toujours avec plaisir et avec un engagement certain, mes passions communes que sont le droit et la mode.

Il est important de ne pas s’oublier en tant que femme et de faire ce que l’on aime.  Qu’est-ce qui te permet de t’évader à Paris, de sortir de ton quotidien et de cette vie pleine de rebondissements ? Des conseils à donner aux femmes ?

Paris est pour moi le cadre idéal pour toute évasion. Chacun de ses quartiers renvoie à un imaginaire différent. J’aime me balader dans le village d’Auteuil, après avoir acheté des produits du monde entier à la Grande Épicerie du Bon Marché. Puis aller déjeuner à Montmartre avant de rendre visite à mon éditeur, L’harmattan dans le quartier latin. Je dirais aux femmes de prendre le temps et de s’arrêter quelques minutes dans leur journée, pour un moment de plaisir. Que ce soit en allant boire un café, en faisant du sport ou juste sortir se balader… Je leur dirais aussi de savoir s’écouter et se reposer lorsque leur corps demande de s’arrêter. Ces quelques moments volés à un quotidien survolté, font toute la différence ! 

Quels sont pour toi les indispensables mode par excellence de la parisienne ?

J’aime cette question évidemment. Voici quelques pièces intemporelles qui représentent à mes yeux les  indispensables mode de la parisienne. Un t-shirt blanc qu’elle adore et une blouse sexy pour les soirées, un sac tendance, un rouge à lèvres signature (comme le Madame un baiser irisé s’il vous plaît), une veste ou un manteau très bien coupé, un jean iconique (un Levi’s 501 par exemple) et des mocassins preppy.

MATHIAS-BERIDON

Mathias, styliste talentueux, passionné de mode et de couture, a eu l’occasion de collaborer avec Éva dans la créations de ses dernières collections. Il nous partage son point de vue stylistique et artistique dans ce milieu si convoité qu’est la mode.

Styliste passionné et ami de longue date d’Éva, comment la rencontre de vos deux mondes s’est-elle passée pour cette collaboration ?

Rencontrés lors de nos études en arts appliqués à Antibes, Éva et moi avons tout de suite eu un coup de foudre amical. Nous nous sommes vite rendus compte que nous partagions une même sensibilité et fibre artistique, ainsi que beaucoup d’autres points en commun. Nos univers se sont vite complétés, entre mon attirance pour la mode et la couture et l’intérêt d’Éva pour le design et l’art. La mode est pour moi porteuse de messages et d’images, pleine de couleur et d’univers tous plus différents les uns que les autres. En mélangeant nos deux mondes, nous avons pu créer une collection avec des graphismes propres aux créations d’Éva, qui permettent une belle osmose. 

Parles nous de ton travail dans le milieu de la couture. En quoi peut-on relever ta touche artistique parmi les créations d’Éva ?  

Éva a son identité et son univers, mon rôle lors de cette collaboration a donc été de l’aider à trouver les bonnes coupes et les bonnes mesures. Lui fournir un travail minutieux, duquel a pu découler des créations aux coupes justes qui iront à tous types de morphologies. L’un des points d’honneur de sa marque ! Il a donc fallu trouver un équilibre dans les proportions et définir les bonnes dimensions. Ma petite touche artistique et stylistique se trouve dans ces détails qui ne sont pas forcément les premières choses que l’on remarque.

Comment parviens-tu à t’exprimer à travers la mode ? 

La mode, c’est pouvoir raconter quelque chose, une histoire… et leur donner du sens. Elle a une identité particulière et elle pousse à l’inspiration. On peut tout faire à travers elle. S’exprimer comme on le souhaite, alors qu’on n’oserait pas forcément dans notre quotidien. Aborder des sujets qui nous tiennent à cœur et porter des messages. Pour moi, la mode c’est avant tout adhérer à un ADN et à un univers. 

Le fait d’être un homme qui se soit lancé dans la mode et dans la couture a-t-il déjà montré des difficultés pour toi ? 

La mode et la couture sont ouvertes à tous. Être un homme ou une femme ne doit pas y poser de problèmes. Si une difficulté se présente, c’est peut-être une question de vision des choses, mais aucunement une question de genre. La mode est cependant un milieu très difficile d’accès, ce qui se présente comme la principale difficulté à mon sens. Beaucoup de talentueux créateurs tentent de se faire une place, mais c’est un milieu dans lequel les facteurs chance et rencontre jouent énormément. La couture est aussi dominée par les femmes, contrairement à la création qui compte beaucoup d’hommes. Le genre n’a donc bien aucun impact sur la réussite dans ce domaine, chacun est libre de lancer sa propre marque. 

Passionnée de modes et de voyages, Élodie partage son quotidien de fashionista et de mum boss sur ses réseaux sociaux. Elle a accepté de mettre cette vie sur pause un instant, pour se dévoiler quelque peu autour de cette interview. 

En tant que businesswoman des réseaux sociaux, qu’est-ce que cela t’apporte et est-ce un moyen de partager ta passion pour la mode ?

Comme beaucoup d’influenceuses, j’ai commencé en 2012 en créant mon blog. Un moyen avant-gardiste de partager des bons plans, ma passion pour la mode et des conseils “do it yourself. Par la suite, j’ai pu évoluer au même rythme que les réseaux sociaux, qui m’ont permis de mettre en avant plus de marques et de partager plus de choses à ma communauté. D’autre part, je leur dois en grande partie ma confiance en moi. Comme beaucoup de créatrices de contenus, je n’étais pas la plus populaire de mon lycée ! D’ailleurs, la bienveillance qui régnait à l’époque sur les blogs m’a particulièrement aidé. Aujourd’hui, contrairement aux préjugés que beaucoup ont sur les réseaux sociaux, j’y trouve une certaine liberté, un moyen pour créer des liens et faire ressortir le meilleur de soi-même.

Être maman ne veut pas dire s’oublier ! Comment es-tu parvenue à instaurer cet équilibre entre ta vie de maman et de femme ? 

Cet équilibre est propre à chaque maman ! La première année avec ma fille était particulière avec le confinement. Heureusement, mon mari, Vincent, s’occupait facilement d’elle. J’ai pu continuer à produire du contenu pour mes réseaux. Je suis également passée par une période plus difficile. Travailler à la maison ou encore répondre à mes mails devenait compliqué, jusqu’à ce que je trouve la perle, Anne-Sophie qui m’accompagne au quotidien. Dès lors où je dépose mes enfants chez leur nounou, je peux prendre le temps de me préparer, de faire mes tournages et toutes les autres choses qui m’attendent. À partir du moment où je les récupère, je me déconnecte et je reviens dans ma peau de maman. Mon équilibre se trouve dans ma famille.

Toi qui voyage beaucoup, tu as dû voir de belles choses, mais surtout des modes et des styles très différents ! Gardes-tu ton identité française, t’adaptes-tu ?

Je ne m’en rends pas réellement compte. Je m’adapte principalement à la météo, aux activités prévues et surtout aux coutumes du pays. Lors de mon dernier séjour au Maroc, j’ai favorisé des tenues en lin aux tons naturelles & terracotta. Je tiens à respecter les pays dans lesquels je me rends et je parviens à m’adapter tout en gardant mon style. Cependant, j’admire toujours les façons de vivre des habitants des pays où je me rends. Les américains, par exemple, ne se soucient pas du regard des autres. En tant que françaises, nous avons un style qui se démarque !

As-tu des conseils à donner aux femmes ? Des astuces modes pour adopter ce style chic et féminin qui te correspond bien ?

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, pour moi, un bon dressing est fait de basiques intemporels que l’on peut mixer. Inutile de faire déborder son armoire ! On peut faire de bons looks, ponctués avec des pièces assez fortes comme des jolies chaussures et un beau sac. J’aime me procurer des articles, comme un perfecto à frange ou une veste à sequin. Ps : Éva m’a fait broder une pièce unique pour mon mariage, une veste en cuir à la vie à l’amore. Nouvelle pépite pour mon dressing. Des affaires que je mets rarement, que je suis ravie de compter parmi ma garde robe. À mon sens, l’attitude prend le dessus sur les vêtements. Comme Lison Sebellin ou Manon Laime, des femmes que l’on remarque grâce à leur assurance. Mon meilleur conseil : restez vous-mêmes !

Inspirée par les années 70, amoureuse du Sud et de la liberté, Marine est une femme accomplie, au quotidien très chargé. Entre sa vie de maman et de girl boss, elle aime créer ses collections sous le chant des cigales de sa belle Provence. 

Créatrice de La Treille Maison ensoleillée, dis moi en plus, quelles sont les valeurs de ta marque et que tu partages avec Éva ?

Proposer des pièces issues de l’artisanat français a toujours été un point d’honneur pour moi. La Treille Maison Ensoleillée porte haut les couleurs chaudes du Sud, une marque française qui a soif de liberté, comme une envie de créer sans jamais se restreindre. Comme Éva, mes produits sont tissés dans des petits ateliers entre la France et le Portugal, à partir de matières naturelles comme le lin et le coton. Ce sont des créations faites pour durer, à travers des collections intemporelles et que l’on peut garder toute une vie. 

Inspirée toi aussi par l’amour tumultueux de Gainsbourg et Birkin, en plus de l’année 1967,  qu’est-ce que cela signifie pour toi ?

Les années sixties et seventies m’inspirent énormément. Une période sublimée par des couples emblématiques comme Serge Gainsbourg & Jane Birkin, mais aussi Gainsbourg & Brigitte Bardot. Cet homme est parvenu à mettre en avant ces femmes si inspirantes.  Parallèlement, l’année 1967 évoque pour moi le “Summer of Love” qui représente si bien la période hippie à San Francisco. D’autre part, lorsque je pense à l’année 1967 j’imagine des personnes qui profitent de la vie qui s’amusent dans des festivals comme Woodstock. Une image que je retiens et qui m’a permis de m’évader durant le confinement. J’aime cette période de liberté et d’insouciance, que j’aurais pris plaisir à connaître. Une époque qui, à mon sens, respire la liberté et la façon de vivre qui n’existe plus de nos jours, où chacun était libre de faire ce qu’il voulait. La vie était différente avec des prix qui étaient encore raisonnables. Les personnes avaient une conscience et donc une connaissance de ce qu’ils consommaient. Notamment en France, où le savoir-faire était omniprésent. On s’intéressait à la provenance des produits, et à leur fabrication.

Peux-tu nous créer un look qui mélange Un baiser français et La treille ? 

Un look que je pourrais tout à fait porter au quotidien serait le t-shirt à la vie à l’amore que j’adore, blousé dans mon jean Serge et ma veste en jean Jeanne. Pour le compléter, je porterais mes converses rouges, qui iront parfaitement avec le t-shirt amore. À ça, j’ajouterais mon foulard en soie vanille, ainsi qu’un pin’s Amore doré, accroché sur la poche de ma veste. 

Désormais tu as ta vie de famille dans le Sud bien installée avec ta marque. Comment gères-tu ta vie de maman et de girl boss ? 

Être à son compte à ses avantages et inconvénients. En faisant ce choix, j’ai l’occasion de profiter de ma fille Romy et de gérer mon emploi du temps comme je l’entends. J’arrête par exemple ma journée lorsque ma fille se réveille de sa sieste, puis je reprends le lendemain à l’heure que je souhaite. Mais en réalité, j’ai trois fois plus d’heures de travail que pourrait avoir une personne dans un job plus classique. Seulement, je les répartis à ma guise, de manière à avoir une certaine liberté et de gérer mon quotidien comme je l’entends. Et oui ! Ce n’est pas parce que je ne montre pas mon quotidien sur mes réseaux que je ne travaille pas. En résumé, avoir créé ma marque, me donne l’opportunité de profiter de la vie en adaptant mes besoins et mes envies.

Des confessions dévoilées et retranscrites sous la plume de Ambre LEFEBVRE